"LA VILLA d'ORX" ou "L'HOTEL

des TERRASSES"

à Capbreton

 

Eugène Louis Alexandre Bure d'Orx, fils naturel de Napoléon III, promu comte d'Orx depuis 1870, maire de Saint-André de Seignanx,  achète à la commune de Capbreton un terrain de 7 ares 17 centiares devant maître Coyola, notaire à Saint Vincent de Tyrossse, le 15 novembre 1895.  Quelques mois plus tard il achète à M.Antoine Volprette, chimiste à Marseille, un terrain de 8 ares 47 centiares (M° Coyola, le 29.05.1896).

Et la "Villa d'Orx" sera élevée, au dessus d'un sous-sol, avec rez de chaussée, et deux étages avec terrasses sur la mer.

Sa fille, Marie-Antoinette Bure d'Orx héritera de la maison. Son époux, le docteur Jacques Philippe Gachet, médecin militaire originaire de Tosse et spécialisé en vertébrothérapie, qui fut quelque temps l'associé du docteur Pinsolle à Soustons, transformera cette grande maison en clinique Hélio Marine.

A l'époque les villas donnaient directement sur le sable, jusqu'à la mer, et il n'y avait aucune digue de protection.

L'immeuble va subir un premier "raz de marée", c'est à dire un gros coup de mer, le 9 janvier 1924. L'état des pertes et travaux à exécuter d'urgence se monte à 1190 euros. (Sur cet état, la mairie a annoté : situation de fortune, docteur. Situation aisée).

C'est un bâtiment en piteux état qu'achètent les époux Manguin. Henri, Joseph, Pierre Manguin est agent d'assuirances (né le 27.06.1901 à Perreux sur marne). Il a épousé le 12.02.1927 à Maisons Lafitte Antoinette Marie Alice Drouet. Ils étaient propriétaires en 1938.

Puis le corps d'immeuble "les Terrasses", d'une superficie de 1507 m² est vendu pour 60.000 francs par le Crédit national, le 12 février 1942 à Maurice Auguste Gustave Tarrissan, hôtelier demeurant à Capbreton. Il conserve le nom des "Terrasses". Gustave Tarrissan et sa femme Mathilde Amélie Guichemerre sont tous les deux dacquois. L'acte de vente porte, selon la formule de l'époque, "de nationalité non juive, ainsi que son épouse".

Puis Paul Daniel Dordezon et Anna Charlotte Larrieu (héritière d'une longue lignée de pêcheurs, descendante des Cabarrus), l'acquièrent en 1949. Ce sont eux qui accueilleront le commandant Charcot venu à Capbreton exécuter des sondages dans le Gouf.

Le flambeau sera passé à leur fils Gilbert Dordezon et son épouse Yvette Lavignotte.

Gilbert décède en 1991 et l'affaire passe aux mains de sa fille Brigitte.

En 1994 l'immeuble est détruit pour laisser place à une résidence.


 

 

Photo Sud-Ouest samedi 29 octobre 1994

 

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