Histoire locale :

L'Histoire du vin de sable de Capbreton

 

« Observations sur la culture des vignes dans la commune de Capbreton (24.06.1803) par Duler.

«  Relevé dans les Archives ou notes de lecture.

   

 

 

L'histoire du « vin de sable » de CAPBRETON est une histoire bien réelle et en même temps presque mythique, parce que son origine se perd dans la nuit des temps.

Avant de devenir la station balnéaire et le port de plaisance que nous connaissons aujourd'hui. Capbreton a vécu de la pêche et de la culture de la vigne pendant des siècles.

Seul village de marins, au contraire de ses voisins, ses habitants vivaient proches de l'Océan alors que Labenne ou Seignosse, par exemple, ont leurs bourgs dans les terres. 

Ces marins voulaient être proches de leurs cabanes de pêche, on le comprend. Il leur fallait les protéger de l'ensablement, protéger leur sortie en mer et le chenal, protéger leurs habitations et leurs cultures de l'invasion des sables. Il se sont donc acharnés à essayer de fixer les sables des dunes vagabondes qui variaient au rythme des tempêtes. C'était pour eux une nécessité vitale.
L'originalité des Capbretonnais consiste en ce qu'ils ont tenté de fixer ces dunes sauvages par des plantations de vignes en bord de mer.

On a écrit que les Romains auraient été à l'origine de nos cépages.
C'est possible car il est certain que les itinéraires romains ont été un transit de nombreux cépages des vignobles.
On a, d'autre part, retrouvé des amphores romaines près du site du Bouret, qui était l'ancien lieu du port.
Or, et c'est intéressant, les registres nous indiquent que des Templiers sont, dès la fin du 13° siècle en ce même quartier de Bouret où ils avaient installé leur place forte. Ils y sont  régulièrement cités depuis 1291.

Il y avait là une escale de repos pour les pélerins, avant d'affronter la route maritime et les flots périlleux pour leur destination finale de St Jacques de Compostelle. Ce lieu privilégié, Capbreton, protégé par le « Gouf » était appelé « le Boucau de DIOU ».

 

 

 

Une légende voudrait aussi que ces cépages romains aient été rapportés d'Italie par l'ordre des Templiers.

Il est intéressant de s'attarder à cet Ordre des Templiers à la fois religieux et militaire qui était, entre autres, à la tête d'exploitations agricoles.


 

 

Boucau de Diou

 

Car il est remarquable que l'on trouve partout et toujours à travers le monde une corrélation géographique étroite entre une implantation des templiers et leurs vignobles.

 

L'explication en est simple, car à cette époque, le vin de messe était donné en communion aux fidèles qui recevaient les deux espèces du pain et du vin. Un vin un peu âcre était alors sucré avec du miel.

 

La nécessité de satisfaire aux besoins liturgiques représentait donc une demande importante de vin. De plus, ce vin était tout autant nécessaire pour assurer aux hospitaliers leur devoir d'accueil et de soins aux malades.

On se souvient que le premier miracle de Jésus a été de transformer l'eau en vin, ce vin qui avait des vertus médico-religieuses reconnues pendant des siècles. Un texte de 1441 en Armagnac, dit que "l'eau de vie soigne ...les maux de tête ... et la lèpre."


Donc les Templiers étaient installé sur ce Boucau de Diou. Comme ils étaient rompus au commerce maritime et aux liaisons avec grands marchés Europe du Nord, il est plus que vraisemblable de penser que très tôt, ces Hospitaliers ont donc donné l'ordre aux habitants de planter de la vigne dans l'espoir de fixer les sables par des racines profondément enterrées.

Et donc, les courageux Capbretonnais se sont acharnés à cultiver et à maintenir les vignes sur les dunes, dans des conditions extrêmement difficiles. Et tout en maintenant les sables, ils découvrent qu'ils obtiennent un vin surprenant, extraordinaire, surnommé "le Vin des Rois", le fameux Vin de Sable que l'on retrouve dans de nombreuses archives lors de la relation de repas somptueux et jusqu'à la cour des Rois de France où il est jugé prestigieux.

Le résultat fut obtenu au prix d'efforts, faisant appel à toutes les forces vives de la commune, femmes et enfants compris.
Les vignes, face aux vents du large, doivent être basses. Il faut donc après chaque grosse tempête rehausser le sable au pied des vignes en y portant du sable neuf.
C'est un travail pénible. Comme il est impossible de faire circuler des charrettes et des bêtes de somme sur ces pentes meubles, ce sont les femmes qui portent ce sable très lourd dans des corbeilles  posées sur leur tête, pendant que les hommes sont en mer.
Les enfants aident aussi en portant le guano (fiente des oiseaux marins) qu'ils vont récolter sur la grève et qu'ils transportent au pied des ceps pour servir d'engrais.

Cette culture très particulière destinée à fixer les sables du littoral consistait à enterrer chaque année le cep dans le sable. Au long du temps les racines s'allongeaient dans le sable, créant un réseau inextricable sur plusieurs mètres. On a retrouvé de spectaculaires racines de 5 mètres de long lorsqu'on a fait des travaux pour   établir un camping à l'endroit de ces vignes de bord de mer.

 

Capbreton est entré dans une période de stabilité, avec la venue des Anglais. A la suite du mariage d'Aliénor d'Aquitaine ( 1152 ) qui a apporté à son époux Henri II Plantagenêt dans la corbeille de mariage. Ce mariage favorise les exportations de ce vin sans égal à destination de l'Angleterre. Nous avons, à Capbreton gardé un souvenir  d'Aliénor.

 

On vécut dans un juste équilibre pendant trois siècles, grâce à nos clients Anglais puisqu'on exportait vers l'Albion des milliers et des milliers d'hectolitres.

Lorsque en 1451 les Anglais quittent la Gascogne, filent à l'anglaise, Capbreton passe sous la couronne des rois de France. Ceci marquera un début de son déclin.

Pourtant en 1461, Louis XI assure à la baronnie de Capbreton des privilèges protégeant son vin de sable.

Puis la culture vinicole va tomber progressivement, par suite de la perte de l'Adour en 1578 qui va peu à peu ruiner Capbreton.

 

En 1609 le rôle du vin trouvé à Capreton compte 1754 barriques.

En 1655, une "visite des vins du cru" indique un total de103 barriques, alors qu'en 1725 on dénombrera 49 barriques et demie

 

Il y eut, au gré des guerres et des tempêtes des périodes de prospérité ou de dépérissement.

Par périodes, par exemple au moment des guerres où les hommes sont, pour des années, en mer au service de la patrie, ou  au hasard des conditions climatiques, grand hiver, gelées, grêle, le commerce périclite. Lors de la Révolution, toute exportation est arrêtée. Puis la vigne reprendra. Après les guerres napoléoniennes on dénombrera plus de 75 vignerons c'est à dire, en fait, 75 familles de vignerons.


Au 18ème siècle le vin de Capbreton est même cité dans un manuel d'initiation à l'usage des colons de Saint-Domingue, en très flatteuse compagnie, il concurrence les vins de Château-Margau.

 

Au cours des temps les techniques s'affinèrent, on en vint à protéger les vignes par des haies de brandes en compartiments très étroits. Les ceps, toujours très courts étaient toujours couchés sur le sable, pour permettre aux grains de profiter au mieux de la réverbération de soleil.

 

En feuilletant les minutes du notaire BETBEDER, le 23.02.1787 à la fin de l'ancien régime, on
trouve cette description poétique du bourg de Capbreton :

 

"D'un côté la rivière navigable, de l'autre des vignobles considérables... c'est le plus beau
bourg et le plus peuplé de toute la Côte Sud des Landes. On y produit du vin de sable. Les
palissades de brandes élevées autour des vignobles le protègent contre l'action corrosive des
vents marins ".

Voici une description des vignes par J.François de Borda d'Oro ?Le littoral landais au début du XIX° siècle", relevé par J.J.Taillentou d'après la carte des dunes de DUMONT. (Bull.Sté de Borda 1°Trim.1996)  :

"Ces vignes s'étendent du nord au sud. Elles sont toutes beaucoup moins larges que hautes. Dans leur intérieur, on pratique des palissades parallèles aux côtés les moins larges de la même fabrique que l'enclos dont elles ne joignent pas les grands côtés ; ces palissades disposées de l'est à l'ouest servent suivant les vignobles à préserver du froid ; elles doivent les garantir en effet des vents du nord. L'enclos les préserve de l'incursion des bêtes et des sables qui pourraient les couvrir. Dans cette dernière vue, plusieurs de ces vignes ont du côté de la mer une palissade extérieure qui précède l'enclos".



Voici des photos du début de siècle dernier :  

 

Deux photos parmi les plus anciennes des dunes de Capbreton

 

 

 

 

 

 

 

 Les dunes de la plage.

 

 

 





 

 

  

  

  

  

                

                                                                                                                                                                                                                                                                                                    

 

 

 

Les vignes au quartier du fronton

 

 

 

 Petit à petit,  comme il fallait produire de plus en plus, les vins qui se récoltaient dans les communes de Seignosse,Vieux-Boucau, Messanges ou Moliets, portaient aussi le nom prestigieux de Capbreton.
Mais dans toutes culture, il y a les aléas des insectes prédateurs, par exemple ce méchant ver des sables (sans doute la larve du hanneton) qui menaçe les récoltes. On fit même des prières particulières pour tuer ces vers avec lesquelles les curés menaient une procession autour des plants de vignes. Les litanies et ce piétinement avaient sûrement un effet bénéfique.

 Il a aussi  fallu lutter, au milieu du 19ème siècle contre une terrible maladie qui a frappé le vignoble : l'oïdium. En 1857, on découvre que des procédés de soufrage peuvent enrayer la maladie et la culture de la vigne repart.

 En 1869, à la demande du cardinal Lavigerie, archevêque d'Alger, le curé de Capbreton, l'abbé Besselère, lui expédie dix mille sarments de vigne du plant «Capbreton » et qui ont été plantés dans le sable des environs d'Alger et a d'ailleurs causé une forte concurrence à notre production hexagonale. Puis, malgré sa renommée, le cépage capbretonnais a été arraché après les évènements tragiques de la guerre d'Algérie, mais sans doute en retrouve t'on encore dans certains vignobles actuels en Algérie.

 

En 1895, le comte Clément d'Astanières, un talentueux  sculpteur qui a enrichi Capbreton de nombreuses ?uvres d'art, découvre et adopte Capbreton. Il achète un terrain vierge qu'il baptise « La Savane » où il entreprit une véritable exploitation agricole.

A la naissance  de la station balnéaires les vignes commenceront à se" perdre" au profit des terrains à batir.

Puis viennent les guerres et c'est celle de 1940 qui sonne le glas définitif des cultures à l'abandon pendant de trop longues années ou détruites pour la construction du mur de l'Atlantique. Pour la petite histoire, Le chai et le pressoir du comte d'Astanières étaient placés au niveau du blockhaus le plus au Nord.

Les vignes du Quartier des Vignes à Capbreton ont donc disparu, ces vignes étonnantes, insolites, et pourtant si vous vous promenez dans toutes ces rues à partir du pont de la halle, vous trouverez encore bien des ceps de vignes accrochés à un mur et dont le raisin est délicieux mais ces vignes sont maintenues au seul titre de consommation personnelle. 

 


Les grappes de raisin du monument aux morts

 

 

 

 

 

  

 

Curieuse plaque dans le centre ville, à la gloire du vin de sable de Capbreton.

Cette plaque a été sculptée par DANGLADE, sur une compilation de textes de l'abbé DAUGE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Et un miracle s'accomplit !

Le délicieux vin de Capbreton est maintenant revenu sur le devant de la scène grâce aux vignobles que Nicolas Tison a réimplantés sur d'anciens sites viticoles.

Cet ingénieur agronome, passionné de son métier et passionnant à suivre dans ses explications, a ressuscité un succulent "vin de sable" et il mérite un formidable coup de chapeau pour ses initiatives, son succès, et la mise en valeur de notre patrimoine ... gastronomique.

                                                                                            Anne-Marie Bellenguez

 19 mars 2008 .

RELEVÉ DANS LES ARCHIVES :

Un des premiers guides touristiques de Capbreton "Capbreton sur mer", est édité au début du siècle par un précurseur E.Vignes, ancien interne des hopitaux, qui crée la première pharmacie de Capbreton. Il est préfacé par la belle-mère de Mathias Morhardt, Lucie Laboulais le 16 mai 1908 et donne une recette de vin de sable
" Les plans de vigne productives de " vin de sable " capbretonnais, dit-il, sont
constitués de trois variétés qui ne diffèrent que par la forme du grain.
Le premier en qualité, nommé " tite de crabe ", (téton de chèvre) au grain allongé, est celui qui prend le plus de couleur à la maturation.
Voici la recette pour obtenir le bon vin blanc :
Après avoir récolté le raisin aussi doré qu'il se peut, laissez fermenter deux à trois jours avec la grappe et la pellicule du grain. La fermentation étant bien développée, pressez et laissez continuer sa vinification.
Après les traitements usuels, on obtient un vin doré, possédant un goût madère très délicat, pesant 14 degrés pour la moyenne et qui, quelquefois, reste légèrement sucré et même gazeux.
Il termine en disant : Je ne cacherai pas que ce vin bien fait est rare et difficile à se procurer. "

 

Observations sur la culture des vignes

                                     dans la commune de Capbreton (24.06.1803)

 

La commune de Cap-Breton est, sans doute, une des plus pauvres du département des Landes, les arbres pins y croisent facilement mais son sol stérile et sablonneux n'offre à ses habitants que la culture des vignes, depuis quelques années, la nécessité de vivre ayant réveillé l'Industrie des habitants, le plus grand nombre ont fait des plantations qui ont parfaitement réussi. Leur production n'a pas encore excédé 350 barriques, mais comme plusieurs vignes étant nouvellement plantées, il y a une augmentation à espérer. La quantité des vins récoltés jusqu'à présent n'a pas encore suffi pour la consommation de la commune.

Depuis quelques années le vin s'est vendu de 80 à 100 frs la barrique. La qualité en est assez agréable, mais la manipulation pourrait en être perfectionnée, plusieurs particuliers ayant préféré la quantité à la qualité, ont fait de mauvais couplants, ce qui à contribué à discréditer un peu la qualité de nos vins.

Il est nécessaire d'observer que les vins qui se récoltent dans les communes du vieux Boucaud, Messanges, Moulies etc. etc. dont la qualité est en quelque sorte supérieure portent le nom de Cap-Breton.

Il est constaté par un inventaire qui existe dans les archives da la commune qu'en l'an 1602 il y avoit alors 1700 barriques de vin dans le bourg. L'on ne connait pas précisement la cause de la destruction des vignes, mais tout doit nous faire présumer qu'elle doit être attribuée à deux causes principales :

La 1ère c'est que les vignes ont dû être dévastées et couvertes de sable par l'effet de quelque grande tempête,

La 2ème c'est que la plus grande partie des gens de Cap-Breton étant marins, cette culture fût totalement abandonnée. Aujourd'hui même, il n'y a pas assez de bras pour cultiver les vignes qui sont plantées, et plusieurs navigateurs, propriétaires de vignes qui n'attendaient que le retour de la Paix reprendront le libre cours de leur navigation.

                                     à Cap-Breton le 5 messidor l'an 11. Duler
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1461 Dans une lettre royale, " il est fait mention de la culture de la vigne à Capbreton et de l'expédition de son vin à partir de son port, vers la cour d'Angleterre et de Hollande " ( Cf. l'ouvrage de Jean Lartigue " Autrefois Capbreton " 2001.

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1600  La communauté de Capbreton paye 102 livres pour deux barriques de vin envoyées en présent à M.De Gramont.

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Département de la Gironde.G. 924. 1745

État des meubles de Mgr de Beaumont, archevêque de Vienne, vendus à Mgr Darche, évêque de Bayonne : batterie de cuisine en cuivre, pesant 385 I. 3/4, à 34 s.; 213 bouteilles de Capbreton, à 15 s.; 25 de Jurançon blanc, à 12 s.; 80 de Bourgogne et 25 de Champagne, à 1 1. 5 s.; 61 de rancio et 25 de muscat, à 1 l. 10 s.; 26 de Côte-rôtie, à 2 1. 10 s., 22 demi-bouteilles d'Alicante, à 15 s.;. 6 bouteilles « eau de noyeau », à 1 1. 5 s.; 242 bouteilles vides, à 24 1. le 100. Total : 13,678 1. 17 s. 6 d. (oc tobre 1745).

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Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules (6 volumes) Paris 1762.1770.  Abbé Jean-Joseph de Expilly (1719-1793)


CAPBRETON (extrait tiré des archives de Capbreton avec « attestation des jurés ») :


Ce bourg est situé dans une contrée sablonneuse, stérile et extrêmement maigre qui ne produit presque pas de bled mais où l'on récolte du vin excellent dont la qualité approche fort celle du vin de Champagne. Le bourg dont il est question, autrefois l'un des plus beaux du royaume est aujourd'hui un des plus pauvres et des plus déserts.


Ce qui prouve ? quelle est l'ancienneté de ce bourg, ce sont les anciens monuments qui subsistent encore. On y voit à une portée de canon du bourg, une vieille chapelle connue sous le nom de Bouret laquelle était autrefois un monastère de l'ordre des Templiers et qui fut depuis donné aux chevaliers de l'Ordre de St Jean de Jérusalem. Cette chapelle tombe en ruines et il n'y a plus aucun revenu.

 

1765 "Voyage en Labourd et en pays du Béarn" : Ces vins (d'Anglet et de Capbreton) sont unanimement reconnus pour leurs qualités "de la finesse et de la légèreté, mais ils sont beaucoup trop fumeux pour un vin ordinaire".

Ce sont des vins chers. Frédéric Duhart ( Habiter et consommer à Bayonne au 18 ème siècle) cite J Thore : En décembre 1789 une pièce de vin vieux de Capbreton vaut cent livres.

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On trouve le vin de Capbreton sur les plus grandes tables pour son taux élevé de sucre et d'alcool.

Le samedi 13 juillet 1782 (Bay CC 785.73 et 80) Dominique Cabarrus, grand père de Thérésia, est invité au repas offert au Comte d'Artois, frère du Roi. Il est placé sur une table en fer à cheval.
On y sert 25 bouteilles de vin de Capbreton rouge en robe à 2 livres 10 sols la bouteille, et du Bordeaux rouge acheté 1 livre 12 sols la bouteille.

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1787 (Rôle des vingtièmes C.4 AD)

11 vignerons sont recensés à  Capbreton :

Laurent DARMENDARITZ, Bertrand MARY, Martin MONTAURY, Vve Antoine CASTAING, Jacques de GOUANE, Jean MEDUS, Henri LAPENU, François FOURGS, Jean DUTROT, Bernard SENJEAN, J.B. DUBASQUE (ces 4 derniers sont en même temps cités comme laboureurs).

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 07.02. 1790
Le curé, Maître Martin Samanos, prieur de la paroisse St Nicolas de Capbreton et Labenne,
"
par un goût plus délicat que les autres curés qui résidaient d'habitude à Labenne, a préféré
vivre à Capbreton depuis 1785
". Tenu de lire publiquement la déclaration de ses bénéfices-cures, il déclare ses revenus : " 20 Kas (200 sacs environ ) de grains segle et de blé d'inde. 12 barriques de vin (36 hectolitres environ ) . Agneaux, chevreaux, abeilles, et 60 livres de fonds obituaires .

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La procession du Saint Sacrement dans les champs et les vignes pour les Rogations était accompagnée de prières  contre les calamités et  d'une bénédiction de la terre et des cultures.

 

 

L'année Littéraire. Collection particulière

 

 

 

 

 

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CHRONIQUE VÉTÉRINAIRE

Remèdes pour les bêtes à cornes. (Sud-Ouest 1989)

On s'aperçoit qu'une vache a des tranchées quand on lui entend bruire le ventre, qu'elle se plaint, s'étend, s'allonge le col et les cuisses, qu'elle se couche, se relève et sue.

Alors il faut lui donner un lavement fait d'une décoction d'herbes émollientes et d'une chopine de vin blanc dans lequel on aura délayé une once de thériaque.

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