LES FRESQUES DE L'EGLISE DE CAPBRETON
 

Histoire locale :

- Les fresques de l'église de Capbreton

- Aide-mémoire chronologique des peintres de l'église

- Notes sur Dillais,  Chapelle de la plage : Marcel-Louis Dillais et Eugène Gorin.

Il faut se représenter l'église près de 10 ans après sa construction en 1875 lorsque le nouveau curé Jean-Baptiste Gabarra prit son service. Les murs étaient nus et l'humidité, déjà, recouvrait les murs de trâces verdatres.... et cela dura près de 15 ans.  

 

Gabarra  fit alors, raconte t-il, une neuvaine pour que son église soit décorée.

 

Et le miracle se produit : à la fin de sa neuvaine, raconte t'il, il reçoit une lettre signée de deux frères, Jules et Gaston Gélibert, parisiens à l'époque, qui cherchent un lieu giboyeux pour la retraite de l'ainé. Ils se disent chasseurs, pécheurs, et, en post-scriptum, ils ajoutent qu'ils sont peintres animaliers.

    L'abbé Jean-Baptiste Gabarra

Le Chanoine Gabarra voit là une réponse à ses prières et s'empresse de répondre que, à Capbreton, ils trouveront tout le gibier qu'ils désirent...

Et voilà comment les frères Gélibert  s'installèrent tour à tour dans le pays.
C'est à leurs pinceaux que l'on doit la plus grande partie des peintures de l'église et grâce à eux, l'abbé Gabarra a continué de s'entourer d'artistes.

 Dans la nef, côté gauche où les fresques font, approximativement, 4 mètres de haut sur 5 mètres de large.

"Un naufrage" Gaston Gelibert 1898.

"Qu'est ce que ça peut faire d'être enterré là, au cimetière ou dans la mer. Il faut que le Bon Dieu respecte ça : "Credo in carnis resurrectionnem". Parole de marin. 

Cette fresque est particulièrement représentative de la vie et des angoisses de générations de Capbretonnais. On y trouve, pèle-mèle dans la même tempête, des marins pècheurs et un marin de la marine nationale reconnaissable à son pompon rouge
Pour cette fresque comme pour toutes les autres de l'église, ce sont des Capbretonnais qui ont servi de modèles aux artistes. Les anciens Capbretonnais y reconnaissent encore les grands parents d'untel ou d'une telle et y ajoutent  des anecdotes familiales : l'un des naufragés est Léonard et le personnage du milieu, avec la veste rouge s'appelait Charles Larrieu dit "Charlicot" . Il venait tout fraîchement d'échapper à un naufrage.

 

Il raconta sa peur au curé. "Monsieur la curé, pendant le naufrage j'ai promis, si je m'en sortais d'accomplir trois voeux. Le premier c'est que je prendrai une cuite. Ca, c'est fait
Le second c'est que j'irai me confesser, je suis là pour ça.
Le troisième c'est que j'irai communier. On verra cela plus tard".

Attaché à la barque avec un béret de marin c'est M.Salvat

Le noyé M.Lasmaries,"entre deux eaux", reconnaissable, disait-on, à son pied très cambré.

Inscrit au titre d'objet historique le 19 mai 1983.

 

SAINT NICOLAS.

L'eglise est placée sous le patronage de saint Nicolas ou de Bari (patron de la paroisse Capreton-Labenne). Ce saint populaire, à l'origine du Père Noël.

Né en 270 en Lycie (au Nord de la Turquie), et mort en 345, sa vie est remplie d'anecdotes et on en retrouve quelques unes dans l'iconographie de Capbreton.

 Reconnu par l'église comme patron des gens de mer, les navigateurs, les pilotes de la marine,c'est le saint protecteur des voyageurs et des pèlerins. Il est également patron des boulangers car à Myre il épargna les boulangers de famine en multipliant leurs miches de pain. Patron des faibles et des voyageurs, des écoliers, patron des jeunes filles et des jeunes hommes à marier etc. etc.

Déjà au Xe siècle après J. C., Saint Nicolas était vénéré en Allemagne.

Ses ossements, conservés dans une église de Myre jusqu'au XIe siècle, furent volés en 1087, au moment des invasions musulmanes, par des marchands italiens qui les sauvèrent et les emportèrent à Bari en Italie où une basilique sera construite. Dès ce moment son culte gagna l'Occident et les pèlerins d'Europe allèrent à Saint-Nicolas-de-Bari comme ils allaient à Rome, ou à Compostelle.

"Du fait de l'arrivée en Lorraine, d'une relique du saint, "une phalange de sa dextre bénissante", en 1090, le saint est devenu le patron de la Lorraine."

Un de plus célèbres miracles de Saint Nicolas est la résurrection des trois petits enfants qui, allant glaner aux champs, avaient été tués et découpés par un boucher antropophage.  Or ce prodige n'est pas représenté sur nos murs.

L'explication est que la piété des Capretonnais se focalisait jusqu'en 1999, et depuis près de 500 ans, sur une très ancienne statue en bois polychrome qui représentait ce miracle et qui a été dérobée dans l'église à cette date.

 

Trois fresques illustrent d'autres miracles de St Nicolas de Bari, patron de Capbreton et de Labenne. 

Elles sont inscrites au titre d'objets historiques au 19 mai 1983. 


"Saint Nicolas, pour sauver le peuple de Myrne de la famine, fait aborder miraculeusement un navire chargé de blé." Claude Drouillard.

Melle Castaing (dont une rue proche de l'église porte le nom), me disait que sa mère, née Mathilde Lesca, y est représentée agenouillée.

M.Larrieu, (père de Mme Ducassou de Tarnos) a posé pour ce St Nicolas barbu, mais la barbe avait été rajoutée pour la circonstance.

 

"Saint Nicolas jette secrètement par la fenêtre des pièces d'or pour la dot des trois jeunes filles pauvres."

Apprenant qu'un père n'a pas de quoi fournir une dot de mariage à ses trois jeunes filles et s'apprêtait à les livrer à la prostitution. Nicolas jette de l'argent par la fenêtre de leur maison pour assurer leur dot et elles purent se marier. 

 Drouillard. 1895.

La jeune fille au centre est Julie Darnaudet (épouse Miremont)


 

 

 

 

 

Dans le transept de gauche :

 La fresque représentant le "Martyre de Sainte Catherine" de Gaston Gélibert.

"La terrible roue ne fit aucun mal à Catherine" .

La sainte est représentée par Julie Darnaudet, épouse Miremont (elle a aussi posé pour la dot aux jeunes filles).

 

 

 

 

"Ste Catherine devant ses juges"  où la femme vêtue de blanc représentant Catherine, peinte vers 1889 par Gaston Gélibert est Mme. Lamm, née Lazarine Catherine Hougas. Elle avait épousé en 1876, Michel Emile Lamm, lieutenant au 28 ème bataillon de chasseurs à pieds.

 

Elle a posé en 1889, alors que son père, Barthelémy Hougas, venait de décéder à 72 ans à Capbreton. Il avait été instituteur, armateur de pinasse et conseiller municipal.
C'est la famille Lamm qui a financé cette fresque.

Sur le trône le boulanger Laborde, une force de la nature qui dressait des chevaux sauvages. Il était allé à Terre-Neuve.

 La fresque était titrée "la controverse de sainte Catherine avec les docteurs d'Alexandrie", mais cette mention a disparu sous un badigeon lors des travaux de réfection de l'église.

 

 La fresque représentant le "Martyre de Saint Sébastien" de Gaston Gélibert

titrée "Une sainte femme, Irène, voulut faire ensevelir St Sébastien et le retrouva vivant encore" .

La femme agenouillée est Jeanne Menjou, épouse Eustache.

Le Colisée avait été exigé par un mécène.


Le curé Gabarra désirait que Gaston Gélibert fasse ressortir le barbarisme du supplice par des flots de sang s'échappant des blessures. L'artiste préférait une digne sobriété d'autant que Sébastien ne mourra pas lors de cete torture. Quand Ie curé Gabarra venat inspecter les travaux, Gelibert écrasait quelques tubes de vermillon, quand il avait le dos tourné, le tableau redevenait celui que nous connaissons. (On raconte que c'est à la suite de ce léger différent que l'on peut voir dans le tableau suivant, à l'extrême gauche, très discret, l'abbé Gabarra représenté en prison. 

 

"Saint Sébastien exhorte ses amis chrétiens". Brillant officier des légions romaines, Sébastien encourage les chrétiens persécutés par Dioclétien.
Les deux jeunes gens qui se tiennent par l'épaule sont bien reconnaissable, ils s'appelent Eugène Tatry et Jean Barrere. Ils ont été peint sur photos, car les deux amis étaient morts pour la France en 1914. Assis, à droite, M.Cannelas qui n'avait pas l'usage de la vue. 

Le Curé Gabarra est à l'extrême gauche du coin de la prison.
 
L'ensemble des quatre fresques de Gaston Gélibert, 1919, a été classé objet historique le 19 mai 1983.

Dans la chapelle de Saint Joseph, à gauche de l'autel,

la fresque, " le Mariage de la Sainte Vierge avec Saint Joseph" (1945)  peinte par Dillais,

Le Capbretonnais qui a posé pour le portrait du grand prètre était le marin Etienne Hournadet, (dit Togo),dont la barbe assez hirsute avait ravi l'artiste. Sa fille Angèle, apprenant que son père allait être "portraituré", lui fit couper la barbe de façon plus présentable, au grand désarroi de Dillais qui, heureusement, avait la mémoire des visages et a restitué un magnifique grand-prêtre.

Son épouse, Mme Dillais a posé pour la Vierge tandis que lui-même prêtait ses traits à l'époux, Saint-Joseph.

 

Dans le transept gauche, en hauteur :

                                                                                                                                                                         

 

 

 

  "Saint Nicolas sauve  de la tempête un bateau portant une cargaison de blé pour la ville de Myre".  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le choeur : Fresques de Jules Bertrand Gélibert,  en hauteur :

 

 

 

 Deux fresques monumentales :

Dans le respect du patrimoine auquel était particulièrement attaché l'abbé Gabarra, ces saints, vénérés autrefois à la chapelle templière du Bouret, sont ainsi honorés à nouveau.

St Jean Baptiste au désert

Ste Madeleine au désert.

 

Le chant des « Marins de Capbreton » est mis en scène dans le triptyque du choeur de l'église, il est inscrit au bas des trois tableaux à l'huile sur toile.

« débris du naufrage", de Jules Gélibert : Après la tempête, on trouve sur la grève des débris et un crane.

- « l'Attente », de Jules Gélibert : Sur la grève, près d'une croix, une mère et son fils prient pour le retour des marins en détresse.

Ces deux panneaux sur toile ont été inscrits au titre des objets historiques le 19 mai 1983.

« Notre Dame protectrice », ou "La Vierge dominant la mer". Le tableau central de Francis Renaud. est d'autant plus remarquable qu'il est de facture récente. La maîtrise des matériaux est parfaite et le nuancier de la palette de l'artiste est, quatre vingt ans plus tard, exactement celui des frères Gélibert.

Au dessus du transept droit :

- "La pêche miraculeuse". Encadrement peint de roseaux, épousant la forme de l'arc brisé.

Peinture remarquable pour laquelle Jules Gélibert racontait avec émotion la grande peur que ce travail lui avait occasionné.

Ayant terminé son oeuvre et perché sur son échelle, il voulut prendre un peu de recul pour la regarder. L'échelle se pencha en arrière avec lui. Il recommandait son âme à Dieu, pensant sa dernière heure arrivée lorsque, miraculeusement disait-il et il y voyait une manifestation de son ange gardien, l'échelle reprit sa place.

Cette fresque de 1893 est la dernière oeuvre de Jules Gélibert pour l'église de Capreton. Il présente dès lors à l'abbé Gabarra le peintre Claude Drouillard, formé à l'école de Puvis de Chavannes, pour prendre sa suite dans la décoration du bâtiment.

 Elle fut restaurée en 1944 par M.Dillais.

Dans la nef, côté droit :

Un magnifique tableau à l'huile sur toile, de grandes dimensions, (6 mètres de haut sur 5 mètres de large) scène de vénerie peinte par Jules Gelibert en 1981 s'intitule "La Conversion de Saint-Hubert" classé objet historique en 1998. Jules Gélibert était lui aussi un grand amateur de chasse à courre et il a su faire passer son émotion dans ce tableau. 

Présenté au Salon des artistes français à Paris en 1893, cette oeuvre portait la mention :"Légende de Saint Hubert, panneau décoratif pour l'église de Capbreton. Hubert se prosterna et les chiens se couchèrent."

La meute de chiens de grande vénerie est à l'arrêt devant le cerf qu'elle était en train de poursuivre. Entre les bois de celui-ci resplendit une étrange croix de lumière aveuglante. Ce cerf magnifique se tient face à la meute de chiens. 

Nous sommes dans un paysage d'automne aux couleurs chaudes mais le peintre se montre surtout animalier : chacun des chiens a une attitude particulière. La plupart d'entre eux s'asseoient ou se couchent au sol dans une attitude de soumission. Un des chiens se retire. D'autres se rapprochent de leurs maîtres.

Le piqueur, un peu en retrait, tient les rènes des deux chevaux qui se cabrent. Le personnage central, Saint Hubert s'est agenouillé dans une attitude de respect et baisse la tête.

C'est ainsi que l'abbé Gabarra raconte la naissance de ce tableau : Un jour, visitant l'église avec le peintre il lui dit : "Voilà, vous voyez ce grand panneau, il est nu; Faites moi un tableau pour le garnir ", "Mais, M. le Curé, vous n'y pensez pas. Je ne suis pas qualifié pour cela. Demandez-moi de vous peindre des animaux, oui  mais pour des peintures d'église de cette taille je n'ai aucune compétence."

"Je vous répète qu'il me faut un tableau pour ce panneau; débrouillez vous , je vous fais confiance ! "

"Alors, M. le Curé, trouvez-moi un sujet ".

Et l'abbé lui fit passer la légende de Saint Hubert, patron des chasseurs :

Saint Hubert né au VII° siècle, était un ardent chasseur, ami de la vie joyeuse. Alors qu'il courrait le cerf un beau dimanche dans la forêt d'Ardennes, au lieu d'assister à la messe, l'animal poursuivi se précipite vers lui. Les chiens s'arrêtent devant l'animal qui porte dans ses bois un crucifix. On entend une voix s'adressant au chasseur effrayé : "Hubert, Hubert, penses-tu au salut de ton âme ? ". Hubert se relève, converti, il renonce au monde et devint évêque de Maestricht.

Cette toile surmontait autrefois un autel naîf, dit "de Saint Hubert", en bois aux essences de la région (pin et chène liège), avec un immense gradin où se célébrait la messe des chasseurs. L'autel fut supprimé en 1944 et remplacé par un confessionnal moderne.

Comme toujours les figurants à savoir les chiens et les chevaux étaient "bien de chez nous"
Le chasseur "Saint-Hubert" est un Miremont.

La famille Hourcade de Soorts, possédait le chien "Ramoneur" qui a servi de modèle avec ses congénères !


 

 

 

 

 

Dans la nef, côté droit


De Claude Drouillard :

"Le Christ en croix", peinture très académique de 1894. La croix est dressée au sommet de la colline et le ciel s'est obscurci.

 

 

 

 

 

 

 

"Jésus marchant sur les eaux" . 

Pierre, commençant à s'enfoncer, cria "Seigneur, sauvez moi", et Jésus, tendant la main lui dit "Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?"
 

 

  "Descente de croix et mise au tombeau" de Gaston Gélibert

Dans l'ombre à droite, au pied de la croix, la vierge douloureuse soutenue par deux femmes contemple à ses pieds la couronne d'épines. Au centre, l'ensevelissement du Christ par deux hommes, sous le contrôle d'un soldat romain. Au fond, le décor parfaitement reconstitué de Jérusalem.

Fresque inscrite au titre d'objet historique le 19 mai 1983.

  

Au fond de l'église : Une fresque monumentale (hauteur approximative : 10 mètres)

"La fuite en Egypte", un chef-d'oeuvre que l'on a redécouvert au moment de la réfection et du nettoyage des fresques. On y voit en particulier les animaux sauvages, lion ou crocodile que l' artiste a ressorti, pour la circonstance des  cartons d'études du Jardin des Plantes à Paris de son frère Jules et delui-même. 

 

 

Sur cette fresque nocturne, Gaston Gélibert s'est représenté sous les traits de Saint Joseph. La Vierge est une de ses nièces Alice Gélibert, qui épousa Antonin Marmoujet, juge de paix.

 

Inscrite au titre d'objet historique le 19 mai 1983.

 

 

 

 

 

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AIDE-MEMOIRE CHRONOLOGIQUE DES PEINTRES DE L'EGLISE

Jules Bertrand GELIBERT de 1889 à 1893


1889 "Après le naufrage". Dans le choeur .

1889 "L'attente". Dans le choeur.

1890 "anges et guirlandes de roses" dans la chapelle de St Joseph, à gauche du choeur. (disparus)

"La Foi" et l'"Espérance", (disparus)

"anges et guirlandes de roses" dans le choeur. (disparus)

"guirlandes de roses et crèche" dans la chapelle de la Vierge. (disparus)

Ces oeuvres de 1890 ne sont plus visibles.

1891 "La conversion de Saint Hubert". Tableau dans le transept

1892 "Jésus calmant la tempête". Dans le transept

1893 "Sainte Madeleine au désert". Dans le choeur

1893 "Saint Jean Baptiste au désert". Dans le choeur

1893 "La pêche miraculeuse". Dernière oeuvre de Jules Gélibert pour l'église de Capbreton.

Gélibert, après la pêche miraculeuse a présenté DROUILLARD à l'abbé Gabarra.

 


Claude  DROUILLARD en 1894-1895

 

Peintre d'Anglet qui travailla aussi en 1890 à l'église de Pey : deux peintures murales 2m50 x 2m20."La mort de Saint Joseph" et en vis à vis "Vierge en majesté donnant un chapelet à St.Dominique".

en 1898 à l'église de Josse et vers la même époque dans celle de Saubrigues: "le jugement dernier" (où est représenté, entre autres) St Vincent de Paul. 

1894 "Le Christ en croix". Drouillard. Dans la nef.

1894 "Jésus marchant sur les flots". Dans la nef.

Et le patron tutélaire des marins :

1895 "Saint Nicolas donnant une dot à trois jeunes filles pauvres". Dans la nef.

1895 "Saint Nicolas faisant aborder à Myre par temps de famine, un bateau chargé de blé". Dans la nef.


Gaston GELIBERT de 1898 à 1919, jeune frère de Jules Gélibert.


1898 "Un naufrage"

1916 "Liste des Capbretonnais morts pour la France". Sous le porche de l'église.

1919 "Descente de croix et mise au tombeau". Dans la nef.

1919 "La fuite en Egypte". Nocturne Dans le fond de l'église.

1919 "Sainte Catherine devant ses juges". Dans la nef.

1919 "Le martyre de Sainte Catherine". Dans le transept

1919 "Saint Sebastien évangélisant dans sa prison". Dans la nef.

1919 "Le martyre de Saint Sébastien". Dans la nef.

C'est lui aussi qui a peint le chemin de croix de l'église de CAPBRETON - sculpté par Melle CHANTREL-, et qui a restauré la peinture de la Piéta.

Marcel -Louis DILLAIS 1944-1945 (né le 02.12.1890), armateur. Il assura aussi la décoration de la chapelle de la plage. en 1952, avec son ami GORIN


1944 Restauration des fresques salpétrées.

1945 "Le mariage de Saint Joseph et de la Vierge Marie". Chapelle Saint-Joseph.


Francis RENAUD 1969


1969 "La Vierge protégeant la mer". Dans le choeur, au centre du tryptique.

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NOTES SUR MARCEL DILLAIS


Marcel-Louis DILLAIS est né le 02.12.1890 dans une famille qui possède de nombreuses propriétés dans l'industrie sidérurgique lorraine. 

Pour l'église il a repeint les fresques salpétrées et peint la fresque du "Mariage de la Vierge".

Il a décoré en 1952 la chapelle de la plage, avec son ami M. Gorin (voir plus bas).

Il a décoré les couvertures du livret de l'abbé Tastet sur "l'Histoire de l'église de Capbreton"
et du bulletin paroissial mensuel "Nos Cloches", dont l'abbé Tapie continuera l'édition .

 

L'ancienne église en 1815. A.M.Bellenguez

 

Abri du canot de sauvetage avec, dans la niche, la Piéta. Dessin de Dillais. ("Capbreton" de E.Tastet).

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La soeur de M.Dillais, Jacqueline, a épousé le 26.05.1920 André François Poncet, ambassadeur de France en Allemagne.

 

CHAPELLE de la PLAGE

On refait entièrement la toiture en 1947. Coût 300.000 frs pour la paroisse (et cependant le bois est fourni par la mairie).

 

 


 

 Anne-Marie Bellenguez

 

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